Rencontre annuelle de chercheurs du GP2, édition 2023 : ce qu’en disent les stagiaires
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Rencontre annuelle de chercheurs du GP2, édition 2023 : ce qu’en disent les stagiaires

Par Benjamín Matías Pizarro Galleguillos, Paula Andrea Saffie Awad, Pin-Jui Kung, Yi Wen, Paula Reyes-Pérez, Arinola Omolara Sanyaolu, Alexandra Zirra, Tuğçe Gül, Yasser Mecheri, Victor Daniel Flores Ocampo, Ana Jimena Hernandez Medrano, et Kelis Vishala Rossi | , |
Author(s)
  • Benjamín Matías Pizarro Galleguillos

    Universidad de Chile | Chili

    Benjamín postule pour un doctorat sur la génétique de la maladie de Parkinson dans la population mélangée du Chili. En tant que membre du réseau de formation du GP2, il cherche à concrétiser son rêve en élucidant les mystères des maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson.

  • Paula Andrea Saffie Awad

    CETRAM/ Universidade Federal do Rio Grande do Sul | Chili/Brésil

    Paula postule à un doctorat sur la caractérisation clinique et la prévalence de la mutation des formes monogéniques de la maladie de Parkinson dans le sud du Brésil et au Chili. Membre du réseau de formation du GP2, elle est décidée à faire émerger les connaissances et les outils qui pourront, en dernière instance, aider les patients.

  • Pin-Jui Kung

    National Taiwan University | Taïwan

    Pin-Jui postule à un doctorat sur les effets intégratifs des variants génétiques, les petites parties non-codantes de l’ARN circulant et les facteurs environnementaux sur l’apparition des signes précurseurs de la maladie de Parkinson et du Parkinson familial. Membre du réseau de formation du GP2, elle peut explorer son intérêt pour les neurosciences et les maladies ... Read More

  • Yi Wen, master en sciences

    University of Malaya | Malaisie

    Yi Wen est actuellement doctorante à l’université de Malaya, en Malaisie, après avoir obtenu son diplôme en sciences biomédicales. Son intérêt pour la recherche porte surtout sur la compréhension des causes génétiques des signes précurseurs de la maladie de Parkinson auprès de la population de Malaisie.

  • Paula Reyes-Pérez, MSc

    Universidad Nacional Autónoma de México | Mexique

    Paula s’intéresse actuellement à l’étude des fondements génétiques des traits neuropsychiatriques dans les troubles neurodégénératifs grâce aux approches bio-informatiques et épidémiologiques. Au titre de doctorante, elle est également assistante de recherche à MEX-PD, un consortium de recherche consacré à la compréhension de la base génétique, cognitive e... Read More

  • Arinola Omolara Sanyaolu, PhD

    University of Lagos | Nigéria

    Arinola est une neuroscientifique de l’université de Lagos, Nigéria. C’est sa passion pour la recherche translationnelle qui a éveillé son intérêt pour les troubles neurodégénératifs. Bien qu’elle ait obtenu un doctorat en anatomie, elle a poursuivi l’acquisition et le développement de ses connaissances en neurogénétique. Ses travaux de recherche portent sur... Read More

  • Alexandra Zirra, master en sciences

    Queen Mary University of London | Royaume-Uni

    Alex représente le Réseau de formation du GP2 pour l’Europe de l’Est. Originaire de Roumanie, elle est en formation à Londres où elle suit des études en neurologie. Son goût pour la recherche l’a conduit a étudier la maladie de Parkinson auprès de diverses population du East London aux côtés du prof. Alastair Noyce, à Queen Mary University London. C’est là q... Read More

  • Tuğçe Gül

    Koc University | Turquie

    Tuğçe Gül, universitaire de Suna Kıraç, est diplômée de l’université technique de Yıldız, département de biologie et génétique moléculaire. Son mémoire de fin d’études portait sur les mutations SOD1 chez les patients turcs ALS. Elle est diplômée en sciences de l’université Yeditepe, département de médecine moléculaire, où elle a étudié l’effet d... Read More

  • Yasser Mecheri, docteur en médecine, docteur en sciences

    Département de neurologie du Centre hospitalo-universitaire Dr Benbadis de Constantine | Algérie

    Yasser Mecheri est un chercheur en neurologie et un généticien de nationalité algérienne. Yasser a le plaisir de faire partie du réseau de stagiaires et de participer aux nombreux projets de recherche en cours. Yasser souhaite faire progresser la recherche sur la génétique de la maladie de Parkinson au niveau local et au sein de la communauté du GP2, et élargir la port... Read More

  • Victor Daniel Flores Ocampo

    UNAM, Laboratoire international de recherche sur le génome humain | Mexique

    Victor a récemment obtenu son diplôme en science génomiques de l’UNAM, au Mexique. Il a rejoint l’équipe mexicaine d’étude la maladie de Parkinson en tant qu’assistant de recherche, en 2021, s’intéressant au projet de formation du GP2 consacré au potentiel de transférabilité de la maladie de Parkinson PRSs, des populations européennes aux participants latino... Read More

  • Ana Jimena Hernandez Medrano

    Instituto Nacional de Neurología y Neurología | Mexique

    Docteur en médecine de l'Universidad Autónoma Metropolitana - Xochimilco (Mexique). Actuellement, Ana Jimena Hernandez Medrano est coordinatrice de projet et assistante de recherche clinique au laboratoire clinique des maladies neurodégénératives de l'Institut national de neurologie et de neurochirurgie Manuel Velasco Suárez, à Mexico. Stagiaire du GP2 et étudiante en p... Read More

  • Kelis Vishala Rossi

    | Royaume-Uni

    Kelis a récemment obtenu un diplôme de Master en bio-informatique de l’université Queen Mary de Londres. Ses activités comprennent actuellement le projet de formation du GP2 sur le Geneformer, un modèle de transformateur relativement nouveau.  

Le Réseau mondial des stagiaires du GP2 est actuellement composé de 223 membres. Il a été créé pour rationnaliser les opportunités de formation, orienter l’expertise là où elle est nécessaire et faciliter l’accès aux données et aux analyses à l’ensemble du réseau GP2.

Ci-dessous, ce que disent quelques-uns des stagiaires ayant participé à la deuxième Rencontre annuelle des chercheurs du GP2 (RAC-GP2), à Copenhague.

Pin-Jui Kung | Taiwan
Représentant des stagiaires du GP2 pour l’Asie, doctorant boursier du GP2

Mon expérience de la RAC du GP2 a été très gratifiante, surtout parce que j’ai pu rencontrer des personnes extraordinaires et découvrir un charmant petit salon de thé dans la belle ville de Copenhague.

Des scientifiques chevronnés aux partisans passionnés, la RAC-GP2 a réuni des personnes aux horizons très variés, mais tous animés de la même détermination à déchiffrer la maladie de Parkinson. Pendant les pauses-café et au cours de discussions passionnées, j’ai non seulement découvert de grands professionnels mais aussi des personnalités chaleureuses. C’est ce qui marque réellement ce rassemblement exceptionnel.

Pouvoir rencontrer en chair et en os ces personnes dont j’avais pu lire les travaux de recherche a été une expérience des plus fascinantes. J’avais beaucoup appris de la lecture de leurs travaux, mais faire leur connaissance en personne a donné une autre dimension à ma compréhension de leurs travaux et leur a donné vie. Cette expérience m’a permis de prendre conscience que le contact humain peut être un réel levier dans le monde universitaire.

Par ailleurs, participer au Hackathon du GP2 àMalmö a été un grand moment. Cette activité stimulante m’a non seulement permis de renforcer mes compétences en analyse des données géniques mais m’a également ouvert à d’autres perspectives sur la myriade de possibilités offertes par la mise à disposition générale des données grâce au GP2 et à l’AMP ®MP.

La RAC-GP2 va bien au-delà d’une simple rencontre. C’est une expérience transformatrice qui m’a immergé dans les univers de la science et de la culture, en me donnant l’occasion de tisser des liens ; grâce à cette expérience, j’ai retrouvé un grand dynamisme.

Paula Saffie Awad | Chili/Brésil
Représentante des stagiaires du GP2 – doctorante boursière du GP2 en Amérique latine

La RAC-GP2 à Copenhague fut un événement mémorable et ce fut un vrai plaisir d’y participer pour la seconde fois. L’événement s’est distingué par l’excellence de son organisation, redoublant ma fierté de faire partie du groupe formation et réseautage et de la grande communauté du GP2. 

L’un des moment forts de cette édition annuelle a été l’introduction des séances de groupes. J’ai participé à la séance 1, « Comment le GP2 peut-il soutenir le développement et la promotion des stagiaires dans l’arène de la recherche sur la MP ? », où ont été abordés les besoins actuels et futurs de la formation et les opportunités. La synergie née de ces discussions démontre que le GP2 peut jouer un rôle majeur dans la réponse à apporter à ces besoins.

J’avais été frappée, l’an dernier, par le soin apporté à chaque détail afin que les participants puissent vivre pleinement cette rencontre, sans distractions. D’un programme très bien conçu au personnel d’appui, il est clair que les organisateurs ont tout fait pour que cette rencontre soit une réussite.

La possibilité de rencontrer des membres du GP2 en personne en fait un événement très spécial. Il y a quelque chose d’unique dans les rencontres en personne, la camaraderie, l’échange d’idées et la création de liens qui ne peuvent se tisser que grâce à une présence physique dans la même salle. C’est un rappel puissant de la force de notre communauté à l’échelle mondiale.

Benjamín Pizarro Galleguillos | Chili
Doctorant boursier du GP2

La science passe par les liens, tels que ceux qui relient les idées lorsque l’on mène une expérience ou que l’on rédige un rapport de recherche. Mais c’est aussi une question de profondeur de liens humains que nous pouvons créer au fil de notre parcours de chercheur. En fin de compte, la RAC-GP2, c’est cela. Personnellement, cette rencontre m’a plu, plus encore que celle de l’an dernier, car j’ai pu renouer avec des amis. Et c’est dans ce contexte de rencontres formelles et informelles que les idées et les collaborations potentielles voient le jour.

Ce congrès était parfait. Le lieu, le programme et l’ambiance étaient uniques. J’ai eu la possibilité de présenter les avancées de mes travaux de doctorat, ce qui fut un peu stressant mais aussi une expérience très gratifiante, car tous les membres du GP2 m’ont manifesté leur soutien et leur intérêt en me souhaitant plein succès.

Et que dire de Copenhague, une des plus belles villes que j’ai visitées ! Je me souviendrai avec joie de cette édition 2023 de la RAC du GP2 !

Paula Reyes Pérez | Mexique
Représentante des stagiaires du GP2 – doctorante boursière du GP2 en Amérique latine

Comme l’ont souligné les organisateurs lors de la séance d’inauguration, l’événement a été entièrement pensé autour de nous (la communauté) plutôt que juste du GP2. Au départ, je n’avais pas entièrement saisi ce qu’ils voulaient dire. Mais, à la fin de la première journée, c’est devenu parfaitement clair. Nous avons été informés des travaux de recherche en cours mais surtout, de la façon dont NOUS pouvons collaborer, créer des synergies et surmonter nombre de défis auxquels nous nous heurtons. L’événement a été organisé loin du format classique, où « une personne importante s’adresse à une salle silencieuse qui applaudit à la fin », auquel j’étais habituée. Tout le monde était à l’aise pour poser des questions et participer aux discussions.

L’introduction des séances de groupe est une nouveauté très appréciée. Cela a encouragé les membres du GP2 à travailler ensemble et à créer des synergies en facilitant des discussions axées sur les opportunités et les défis de la communauté.

En résumé, la RAC du GP2 a pleinement incarné l’essence du GP2, en rassemblant un mélange hétéroclite de personnes désireuses de collaborer, de mener des travaux scientifiques d’avant-garde et de créer une communauté ouverte et active pour déceler la génétique de la maladie de Parkinson. Cette rencontre fut un moment remarquable qui a uni une communauté plurielle, souligné la puissance des liens humains, élargit notre éventail de compétences, transformé nos perspectives sur la science et qui est un exemple admirable d’organisation où sont encouragés les prises de contact en personne et les efforts collaboratifs qui contribueront incontestablement à faire avancer la recherche sur la génétique de la maladie de Parkinson. 

Tuğçe Gül | Turquie
Stagiaire du GP2

Retrouver mes collaborateurs et mes amis à l’occasion de la RAC du GP2 de Copenhague a été formidable. J’ai la chance d’avoir bénéficié de l’accueil chaleureux et du soutien apportés par ces scientifiques qui m’ont inspirée par leurs publications. 

Ce que j’ai préféré ce sont les séances de groupe. Ce fut une grande chance pour une stagiaire de pouvoir rencontrer d’autres stagiaires en personne et d’évoquer ensemble nos besoins de formations pendant la séance de groupe. Bien que le Réseau de stagiaires du GP2 se réunisse tous les mois, communiquer de visu insuffle toujours une énergie différente aux conversations. 

Le GP2 offre des possibilités uniques de collaborations et la possibilité d’élargir nos approches sur les plans scientifique et culturel. Participer à la rencontre annuelle du GP2 a, une fois encore et en quelques mots, dépassé mes attentes !

Yasser Mecheri | Algérie Stagiaire du GP2 Participer pour la première fois à la RAC 2023 du GP2 à Copenhague fut une expérience incroyable. Cela m’a permis de rencontrer des personnes formidables appartenant à la communauté du GP2, dont certaines que je ne connaissais que virtuellement. Les présentations était très fournies et m’ont permis d’acquérir de nouvelles perspectives sur l’initiative du GP2 et sur les projets en cours aux quatre coins du monde.

J’ai eu la chance de participer au Hackathon du GP2 à Malmö, où plusieurs personnes très talentueuses m’ont beaucoup appris sur un projet de bio-informatique. Je suis très reconnaissant envers l’équipe des organisateurs pour tous leurs efforts et leur gentillesse. Je me suis senti chez moi ! 

Participer à la RAC du GP2 cette année fut un vrai plaisir et c’est devenu un rendez-vous obligatoire à l’avenir. Je l’ai déjà inscrit sur mon agenda de l’année prochaine. J’espère vous y revoir tous ! 

Yi Wen Tay | Malaisie
Représentante des stagiaires du GPE pour l’Asie

Pour une stagiaire venant d’Asie du Sud Est, une région aux ressources très limitées dans le domaine de la recherche, pouvoir participer pour la première fois à la RAC du GP2 à Copenhague, au Danemark, et m’impliquer dans le GP2 a été une expérience révélatrice. Rencontrer des chercheurs venant du monde entier est l’un des points fort de cette rencontre et j’ai pu échanger, discuter des problèmes que nous rencontrons et créer l’émulation autour de nouvelles idées de recherche. Cette rencontre m’a rappelé combien les efforts pluridisciplinaires sont importants pour faire avancer la recherche sur la génétique de la maladie de Parkinson. 

J’en profite pour remercier les efforts du groupe formation et réseautage pour le soutien et les orientations constantes dont ils font bénéficier tous les stagiaires. La science est une question de partage, et sans la générosité des formateurs et leur désir de partager, nous n’aurions pas pu collaborer, apprendre et enrichir nos connaissances. J’ai également pu nouer de nouvelles amitiés durables et rencontrer des stagiaires venant d’autres régions du monde. 

Je suis très reconnaissante à la RAC 2023 et je tiens à féliciter le GP2 d’avoir organisé une rencontre si réussie ! J’attends avec impatience la prochaine RAC !

Alexandra Zirra | Royaume-uni/Roumanie
Représentante des stagiaires du GP2 pour l’Europe de l’Est

Participer à la RAC du GP2 pour la première fois comme représentante des stagiaires fut une expérience fabuleuse. Avant tout, il est inspirant de voir avec quelle rapidité la science peut faire des progrès grâce à un effort dédié et partagé par des centaines de chercheurs, cliniciens et professionnels de la santé, comme le démontrent les avancées obtenues en trois ans à peine. Ce fut la première rencontre réellement pluridisciplinaire à laquelle j’ai participé et j’ai vu tout ce que l’on peut tirer d’une telle approche. J’ai été extrêmement fière de voir que c’est grâce à l’effort du GP2 qu’un nouveau variant de risquedu gène GBA1 a été découvert chez les populations africaines et métissées. C’est la preuve que c’est la volonté des membres du GP2 de collaborer et de partager leurs expériences et leur expertise qui fait de notre réseau une réussite. 

Ce fut également formidable de rencontrer d’autres stagiaires et collaborateurs du GP2 et d’en savoir plus sur leurs expériences de recherche et de vie dans diverses parties du monde. J’ai déjà hâte de les retrouver ! Par ailleurs, pouvoir présenter nos projets à une audience de chercheurs et de cliniciens de premier ordre est une expérience à la fois intimidante et excitante. Grâce au soutien apporté par le groupe formation et réseautage du GP2, nous avons pris confiance en nous après notre exposé. Le soutien accordé par le GP2 à ses stagiaires en leur permettant de participer à la RAC est une expérience unique et extraordinaire.

Certains stagiaires et moi-même avons participé au Hackathon, à Malmö. Ce fut l’occasion de mettre en pratique les compétences acquises dans le cadre du réseau de stagiaires du GP2. C’était si amusant qu’on ne voulait plus quitter nos fauteuils. Le fait que chaque groupe ait un mentor génial y a beaucoup fait, soulignant à nouveau l’aide apportée par le réseau. 

Participer à la RAC du GP2 et à l’Hackathon a été une révélation pour moi. Je suis sincèrement ravie de faire partie d’une communauté de chercheurs aussi inclusive, transparente et solidaire !

Arinola Sanyaolu | Nigéria
Représentante des stagiaires du GPE pour l’Afrique

Après une première expérience réussie à la RAC du GP2 en 2022, j’attendais avec impatience l’édition 2023, qui fut encore plus réussie. En tant que représentante des stagiaires du GP2 pour l’Afrique, j’ai pu rencontrer d’autres stagiaires de visu alors que nous ne nous connaissions que virtuellement auparavant. C’est un véritable honneur de faire partie du GP2 car c’est une plateforme où toute personne intéressée par la génétique de la maladie de Parkinson peut s’exprimer et se perfectionner, quel que soit son niveau d’expertise clinique ou de recherche. 

L’édition de Copenhague m’a confirmée dans ma conviction que les chercheurs ne veulent pas uniquement trouver des solutions aux défis que pose la recherche génique sur la maladie de Parkinson, mais qu’ils veulent également transmettre aux jeunes chercheurs les moyens de se faire confiance et de devenir indépendants, capables de contribuer de façon innovante à la compréhension de l’architecture de la maladie de Parkinson. La possibilité de rencontrer et de parler à d’éventuels mentors est la valeur ajoutée de cette rencontre, en particulier pour les stagiaires de groupes sous-représentés.

Victor Flores | Mexique
Stagiaire GP2

C’est la première fois que j’ai pu participer à la RAC du GP2 et j’adorerais pouvoir y participer l’an prochain. En quelques mots, cette rencontre a été fabuleuse et utile. Intégrer une initiative élargie peut se révéler délicat au moment d’entrer en contact avec des gens que vous n’avez jamais vu en personne. La RAC du GP2 est une opportunité unique de rencontrer des gens que vous n’aviez vu que virtuellement, d’en rencontrer d’autres qui ont des intérêts similaires et de promouvoir des synergies entre laboratoires.

L’une des choses que j’ai remarquées pendant la rencontre est l’effort substantiel déployé pour en faire un espace inclusif. Le cadre était en parfaite cohérence avec les valeurs défendues par le GP2. La diversité des parcours des participants en a fait une expérience enrichissante. Permettre à chaque groupe de parler de ses besoins et de ses accomplissements était essentiel.

Je suis honoré d’avoir été convié à cette rencontre et d’avoir pu interagir avec ces membres extraordinaires qui font partie du GP2. En tant qu’étudiant, ce fut très utile de comprendre où je pourrai poursuivre mes études de recherche, une fois diplômé. J’aurai voulu que cette rencontre dure plus longtemps et profiter de ce groupe de personnes si humaines et socialement engagées.

Ana Jimena Hernández Medrano | Mexique
Etudiante de master, boursière du GP2

J’ai rarement eu dans ma vie un sentiment d’appartenance aussi intense que depuis que je fais partie du GP2. Je me souviens de mes années d’études de médecine, lorsque je participais au Comité des droits de l’Homme. Notre devise était simple mais puissante : « Un grand nombre de gens simples, dans des endroits simples, qui font des choses simples peuvent changer le monde. » On s’intéressait à l’aide à apporter aux enfants, aux femmes, aux personnes âgées et aux démunis, luttant pour plus d’équité dans la santé et pour la justice sociale. C’était il y a près de dix ans et aujourd’hui, je me retrouve à faire partie d’une communauté où je me sens chez moi. Nous sommes une tribu dévouée, unie par la forte détermination de déchiffrer les mystères de la maladie de Parkinson, en explorant les méandres de son architecture génique.

Vous n’en saisissez réellement la portée que lorsque vous en faites vous-même l’expérience. A mon arrivée à la Rencontre annuelle des chercheurs du GP2(RAC-GP2), j’ai été submergée par des émotions en tout genre : l’effroi, l’admiration et la certitude irréversible d’un objectif de vie. Cette rencontre fut une symphonie d’esprits provenant des quatre coins du monde pour former un orchestre d’efforts collaboratifs. Très concrètement, ce sont les présentations de scientifiques à la fois brillants et terre-à-terre, les débats sur de nouvelles idées, la résolution de problèmes au sein d’une équipe, et je me suis trouvée plongée dans des discussions curieuses et passionnantes avec de nouveaux amis.

Le GP2, c’est abattre des barrières et jeter des ponts. Le GP2 est un circuit neuronal où chacun d’entre nous brille entant que neurone unique et inestimable. Les connexions au sein du réseau GP2, nos synapses, nous nourrissent, renforcent notre détermination à aller plus loin, à apprendre et à évoluer dans cette aventure extraordinaire qu’est l’expérience GP2.

Nous sommes l’incarnation de la devise « un grand nombre de gens simples, dans des endroits simples, qui font des choses simples peuvent changer le monde pour quiconque souffre de la maladie de Parkinson AUJOURD’HUI. »

Kelis Vishala Rossi | Royaume-uni
Etudiante en master, boursière du GP2

Si je devais résumer la RAC du GP2, je le ferais en ces termes : Une célébration d’un dur travail mené par une communauté de personnes intelligentes, déterminées et passionnées, toutes unies par un objectif commun. C’est la première fois que je participais à une RAC du GP2. Je suis arrivée à Copenhague sans savoir à quoi m’attendre et j’en suis repartie régénérée, riche de nouvelles expériences et opportunités et d’une montagne de connaissances.

L’ambiance était euphorisante. Chaque jour comptait son lot d’activités, allant des conversations aux panels en passant par les séances de groupe. S’il est vrai que les défis de la recherche sont communs, la RAC du GP2 a bien mis en exergue la spécificité des obstacles auxquels se heurtent ceux qui s’intéressent aux populations sous-représentées. Mais, ce ne fut pas le seul point d’orgue, car de nombreux participants, y compris des stagiaires, ont pu, aux aussi, présenter les travaux effectués au cours de l’année écoulée. On nous a donné la possibilité de présenter les projets de recherche à un public de plus de 270 experts. Pour une étudiante en Master sans expérience préalable, ce fut un moment très spécial.

Après la RAC du GP2, j’ai participé au Hackaton GP2 à Malmö. Faisant équipe avec d’autres stagiaires, j’ai découvert et pu travailler avec les dernières innovations technologiques dans le domaine de la bio-informatique. Il ne fait aucun doute que quiconque y a participé attestera de l’esprit de collaboration mutuelle et des discussions à la fois excitantes et presque addictives !

Après avoir participé à cette rencontre, comment ne pas vouloir s’impliquer dans un programme aussi génial que le GP2 ? Merci au GP2 de m’avoir permis de participer à un événement aussi formidable, un moment à marquer d’une pierre blanche en 2023 !