Créer une génération de scientifiques mondiale et offrir des opportunités à des groupes généralement sous-représentés dans la recherche : un résultat tangible du GP2. C’est pour répondre à ces besoins qu’a été créé le groupe de travail sur la formation, le réseautage et la communication. L’un des axes majeurs du travail que nous avons mené cette année a consisté à créer des opportunités pour les doctorants et les diplômés en sciences afin d’élargir notre portée et de garantir le renouvèlement des capacités de recherche là où elles sont nécessaires afin de mieux comprendre les fondements génétiques de la maladie de Parkinson (MP). Le programme de doctorat du GP2 sur les population sous-représentées d’Asie et d’Amérique latine est un projet majeur.
Voyez comment quatre stagiaires ont bénéficié de l’aide de ce programme.
Paula Roxana Reyes Pérez
« Quand j’ai commencé à étudier la maladie de Parkinson, j’ai rejoins des communautés en-ligne de chercheurs, de patients et de soignants et j’ai été étonnée du nombre de discussions en cours. Malgré de grandes avancées dans le domaine, très peu de recherches ont été menées sur les populations hispaniques. Fort heureusement, cela a attiré l’attention d’initiatives telles que LARGE-PD et le GP2 ont uni leurs efforts pour élargir le champ de nos connaissances sur la maladie de Parkinson dans les populations sous-représentées.
Quand je lis les travaux scientifiques et le témoignage des patients, j’ai envie de mieux comprendre les déterminants génétiques et environnementaux de la santé mentale chez les patients mexicains atteints de la maladie de Parkinson. J’ai la chance de faire partie d’une équipe d’experts en génomique, psychologie et neuro-imagerie, dont les Dr. Alejandra Medina, Alejandra Ruiz, Sarael Alcauter, Miguel Renteria et Ignacio Mata qui me conseillent au quotidien, et de travailler aux côtés de neurologues, patients et aidants qui jouent un rôle essentiel dans tout travail de recherche.
Faire partie du réseau de stagiaires du GP2 est une formidable opportunité, tant professionnelle que personnelle. De telles opportunités sont rares au Mexique mais, elles illustrent les efforts en cours dans la science pour une meilleure représentation des jeunes scientifiques hispaniques (comme moi et ceux qui suivront) et de leur donner une chance de contribuer à améliorer notre communauté. »
Paula Andrea Saffie Awad
« Lorsque le Dr. Ignacio Mata a informé notre groupe spécialisé dans les troubles moteurs que le réseau de formation du GP2 cherchait des candidats pour des stages de doctorat dans les pays sous-représentés, j’ai su que c’était une occasion unique. Cela permettra de faire avancer la recherche sur la génétique de la maladie de Parkinson au Chili, d’accéder à des techniques de diagnostic et peut-être même de caresser le rêve de disposer un jour de notre propre laboratoire. J’ai eu la chance d’être en contact avec le professeur Artur Schumacher, neurologue spécialisé dans les troubles moteurs et qui a dirigé plusieurs projets de recherche sur la maladie de Parkinson au Brésil. Après quelques réunions virtuelles, nous avons élaboré ensemble un projet visant à caractériser les gènes déclencheurs de la maladie de Parkinson dans les familles du Chili et du sud du Brésil. Nous avons pu présenter notre projet et avons reçu, avec la plus grande joie, une offre de financement.
J’envisage cette aventure comme une passerelle qui nous permettra de passer de l’autre côté et de ramener les connaissance et les outils dont nous avons besoin pour aider nos patients. Je tiens à remercier tout particulièrement le Dr. Ignacio Mata ainsi que les Prof. Artur Schumacher et Pedro Chaná pour le soutien qu’ils m’ont apportée tout au long de ce processus. »
Pin-Jui Kung
« J’ai eu le plaisir d’être récemment choisi comme stagiaire de doctorat dans le réseau de formation du GP2. J’ai commencé à m’intéresser aux maladies neurodégénératives il y a plusieurs années, alors que j’étais en Master. Pendant mes études, j’ai eu la possibilité de découvrir cette maladie et son évolution, d’étudier les mécanismes neurodégénératifs et d’explorer sur le terrain les questions scientifiques restées sans réponses. C’est là que j’ai compris ma fascination pour les neurosciences et mon intérêt pour les maladies neurodégénératives.
Dans mon stage de doctorat avec les professeurs Ruey-Meei Wu et Shau-Ping Lin, nous comparons les données de la maladie de Parkinson dans plusieurs régions, nous collaborons avec d’autres équipes de recherche du GP2 et nous étudions la prévalence de la maladie dans la population taïwanaise dans le but de développer des traitements plus efficaces pour les patients. Nous sommes honorés de faire partie du GP2.
Benjamín Matías Pizarro Galleguillos
J’ai toujours été intéressé par la génétique, la bio-informatique et les techniques d’imagerie et je rêve de les associer pour percer les mystères des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson. La recherche scientifique dans un pays d’Amérique latine comme le Chili n’est pas toujours facile ; il manque à la fois financement et opportunités.
Collaborer avec des chercheurs tels que le professeur Christine Klein et faire partie du GP2 représente donc une opportunité pour mener des travaux de recherche hors pair. Grâce à l’aide accordée par la Fondation Diagnosis et par le réseau de formation du GP2, mon projet de doctorat sur la génétique de la maladie de Parkinson dans la population mélangée du Chili, sous la supervision du Dr. María Leonor Bustamante, étudiera les effets méconnus des variants rares sur les patients atteints d’un Parkinson monogénique grâce au séquençage et à la bio-informatique de nouvelle génération. Par la suite, notre objectif est de mener des études fonctionnelles pour démêler les effets de ces variants sur la pathophysiologie. »
Pour contacter les chercheurs, accompagner leurs travaux ou les suivre sur les réseaux sociaux, cliquez ici.
Si la recherche sur la génétique de la maladie de Parkinson vous intéresse, voyez lesopportunités.